Optimiser son référencement naturel : guide des bonnes pratiques 2024

En 2019, 91 % des clics se faisaient sur la première page de résultat de Google. En voyant cela et en regardant le nombre de sites existant sur le web, on peut facilement se décourager. Pourtant, atteindre cette fameuse première page et encore mieux les 5 premiers résultats de celle-ci, est tout à fait possible avec une bonne stratégie de référencement.

 On peut vite être perdu parmi toutes les techniques de référencement, nous allons donc faire un rapide point sur le Search Engine Marketing (SEM) qui regroupe le triptyque SEO (Search Engine Optimisation), SEA (Search Engine Advertising) et SMO (Search Media Optimisation). La première consiste à optimiser le référencement naturel, la deuxième correspond aux campagnes payantes et la troisième consiste à référencer les contenus des réseaux sociaux de l'entreprise. Voici donc un guide des bonnes pratiques 2024 pour le référencement naturel.

Qu’est-ce que le SEO ? 

Le référencement naturel, c’est l’optimisation de votre site internet pour les moteurs de recherche. Il est composé de trois piliers : 

• La partie technique, 
• La partie éditoriale,
• La partie dédiée à la popularité du site. 

Ces trois éléments fonctionnent ensemble. Travailler sur l’un d’entre eux en négligeant les autres ne vous aidera pas à améliorer votre classement sur Google. En revanche, chaque pilier n’a pas le même poids dans votre classement. On estime que les contenus comptent pour 50 %, que la technique pèse pour 30 % et que la popularité de votre site compte pour 20 % dans votre classement. 

Google cherche avant tout à fournir une expérience utilisateur optimale. Cela veut donc dire que votre site doit fonctionner correctement et surtout qu’il doit fournir des informations pertinentes et utiles à vos utilisateurs.

Quand agir pour améliorer votre SEO ?

Mettons fin à l’attente : le meilleur moment pour travailler votre référencement naturel, c’est maintenant. C’est un travail de moyen à long terme. Les premiers résultats peuvent mettre de quelques semaines à quelques mois à arriver. Le plus tôt vous agissez, le mieux ce sera. 

Il existe cependant des signes qui vous alertent sur l’état de votre classement. Pour les repérer, vous aurez besoin d’analyser un certain nombre de données. Vous les trouverez sur Google Analytics ou Matomo, mais aussi sur la Google Search Console. 

Vous observerez ainsi le nombre de pages indexées, le trafic et les sources de trafic, le taux de clic (CTR), le taux de rebond, mais aussi les mots-clés sur lesquels vous êtes positionné et votre classement moyen sur ceux-ci. Toutes ces données vous indiquent l’état de votre référencement. Bien sûr, l’analyse de ces chiffres ne se fait pas séparément. On couple les données pour les faire parler.

Enfin, la réalisation d’un audit SEO par un professionnel reste la meilleure façon d’obtenir un rapport complet sur l’état de santé de votre site. Votre site internet sera passé au peigne fin. Chaque pilier sera analysé en détail : vitesse de chargement, Core Web Vitals, indexation, données structurées, pages 404, étude sémantique, netlinking, etc. 

Chez Fluid, lorsque l’on réalise votre audit, vous repartez avec des préconisations et une checklist pour remettre votre site en bon état de fonctionnement. Vous pouvez aussi compter sur nos experts en technique pour réaliser ces actions.

Optimiser réellement son référencement naturel

Produire du contenu en masse n’est donc pas suffisant pour atteindre la première page et encore moins la première place sur Google. C’est même contre-indiqué à la suite de la Core Update de mars 2024. Cette dernière pénalise les sites pratiquant les techniques de Spam Content. Il s’agit plus de produire du contenu de qualité faible ou moyenne en masse pour espérer remonter dans les résultats de recherche, c’est même tout le contraire. 

Nous vous proposons un tour d’horizon des trois piliers du SEO. L’objectif pour vous est de comprendre comment fonctionne le référencement naturel et surtout comment l’optimiser sur votre site.

Améliorer la technique de votre site web

Le fonctionnement de votre site impacte fortement l’expérience utilisateur. Ainsi, un site qui met plus de cinq secondes à charger fera fuir les utilisateurs. Google met à votre disposition l’outil Page Speed Insight pour vérifier la vitesse de chargement de votre site web et les éléments qui peuvent poser problèmes. Votre site doit atteindre une note minimum de 80/100 sur le critère performance pour ne pas être pénalisé au niveau du référencement.

Pour comprendre ce qui pénalise la vitesse de chargement de votre site, mais aussi l’expérience utilisateur, on analyse les Core Web Vitals. Ce sont des signaux essentiels sur la santé du site concernant la vitesse de chargement et l’expérience utilisateur. On pourrait les comparer aux “constantes” dans en médecine. Grâce à ces indications, on est capable de déterminer les points techniques à améliorer en priorité sur votre site. 

Nos conseils pour améliorer la vitesse de chargement :

• Choisir un hébergeur performant,
• Optimiser le poids et la taille des images avant de les importer (vous pouvez également utiliser une extension qui gère ça si vous êtes sur WordPress),
• Limiter le nombre d’extensions et les mettre à jour régulièrement, 
• Différer le déclenchement des animations non essentielles à la compréhension des informations.

Parmi les points techniques essentiels, il y a l’indexation. L’indexation est une étape indispensable pour qu’une page web soit visible dans un moteur de recherche. Mais qu’est-ce que l’indexation ? Il s’agit du moment où les robots passent sur votre site et détectent les nouvelles pages pour les intégrer à leur index.

L’index d’un moteur de recherche est comparable à une gigantesque bibliothèque dans laquelle on retrouve toutes les pages web explorées puis recensées par les robots d’indexation.

Sur Google, pour savoir quelles pages d’un site sont indexées, tu peux taper la commande suivante dans la barre de recherche Google :

"site:adressedusite.com"

C’est là qu’entre en jeu les fameux fichiers robots.txt sitemap.xml. Le fichier robots.txt permet de gérer le trafic des robots d’exploration et d’indexation sur votre site. Il leur indique les pages qu’ils ont le droit de visiter ou non. 

Attention ! Le fichier robots.txt n’empêche pas l’indexation des pages. C’est-à-dire que les robots n’iront pas sur la page interdite et donc ne l’indexeront pas d’eux-mêmes. En revanche, si un site pointe la page, elle pourra être indexée de cette façon. Le résultat de recherche renverra un titre, mais pas de meta description puisque les robots ne pourront pas accéder au contenu de la page ni à la balise meta description. 

Si vous ne souhaitez pas qu’une page soit indexée, elle doit être accessible aux robots. Il faut simplement ajouter la balise meta « no-index » dans l’en-tête HTML de votre page. Elle indique au robot qu’il n’a pas le droit d’indexer la page. Mais pour que l’ordre soit exécuté, il doit être visible. La navigation de la page doit donc être autorisée.

Vous devez aussi penser à la sécurisation de la navigation, le fameux "https", si votre site ne fonctionne pas sous ce certificat de sécurité, vous avez tout intérêt à y remédier, certains navigateurs bloquent la navigation lorsqu'elle n'est pas sécurisée. Aussi, vous devriez vérifier qu'il n'y a pas de liens cassés, que toutes les URL sont valides et que votre page 404 est personnalisée, cela améliore l'expérience utilisateur et donc le référencement naturel de votre site.

Optimiser les contenus de votre site internet

La partie éditoriale de votre site web se découpe en deux branches : les pages dédiés à votre entreprise, à vos services et à vos produits pour la première partie et pour la seconde, il y a la partie blogging qui vous permet d’apporter du contenu régulièrement. 

Ces deux branches doivent être optimisées pour le SEO. Pour cela, vous devez faire attention à un certain nombre de points tel que la structure de vos contenus, le choix de votre mot-clé principal, les balises title¸meta description ou encore alt. 

Structure des pages : hiérarchie des titres et sous-titres Hn

La structure des pages doit être logique. Elle suit un plan, comme pour une dissertation lorsque vous étiez à l’école, les titres sont hiérarchisés. Voici un exemple de ce à quoi doit ressembler votre structure de page : 

H1 – Titre 1 : Le titre principal de votre page

H2 – Titre 2 : la première sous-partie de votre contenu

H3 – Titre 3 : première sous-partie de cette partie

H3 – Titre 3 : deuxième sous-partie

H2 – Titre 2 : la deuxième sous-partie de votre contenu

Notez bien qu’il s’agit d’un exemple, vous n’êtes pas obligé d’insérer des sous-parties H3 et vous pouvez descendre jusqu’à six niveaux de sous-partie. Si vous avez un doute sur la construction de vos pages, rapprochez-vous d'un professionnel du web qui vérifiera et corrigera votre structure.

Mot-clé principal : sélectionner celui qui est pertinent

Chacune de vos pages doit contenir un mot-clé principal, celui sur lequel vous souhaitez ressortir en premier sur les moteurs de recherche. Ensuite, vous insérez un champ sémantique complémentaire à ce mot-clé. Il permet aux robots de comprendre le contexte de la page, mais il élargit aussi les potentielles correspondances avec les recherches des utilisateurs.

Pourquoi dit-on que le mot-clé principal doit être différent sur chaque page ? On cherche à éviter de mettre les pages en concurrence les unes avec les autres. Le mot-clé principal se trouve dans le titre 1, au moins un titre 2 et plusieurs fois dans le texte. Bien-sûr, il peut être inséré une ou deux fois dans une autre page sans être considéré comme un mot-clé principal. 

Les balises à compléter : le détail qui fait la différence

Nous l’avons évoqué plus haut, il existe trois balises à remplir impérativement : le title, la meta description et les balises alt. Chacune d’entre elle apporte des informations à vos lecteurs, mais aussi aux robots. 

La balise title correspond au texte du lien qui s’affiche dans les résultats de recherche. Elle doit donner envie aux utilisateurs de cliquer sur le lien, le titre doit être accrocheur et contenir le mot-clé principal. Il doit faire entre 50 et 70 caractères.

Pour la meta description, c’est le texte qui s’affiche en dessous du lien. Il montre aux utilisateurs ce qu’il va trouver sur la page. Ce court texte doit attiser la curiosité des lecteurs et leur donner envie de lire le contenu de la page. En moyenne, ce texte fait 160 caractères.

La balise alt quant à elle, donne une description alternative de l’image aux personnes mal et non-voyantes. Les robots s’en servent également pour comprendre le contenu de l’image. C’est une balise intéressante pour positionner les images dans les résultats de recherche Google Image.

L’adresse de votre page : le slug

Le slug est un morceau de l’URL des pages de votre site. Par exemple, votre URL est exempledesite.com. Le slug constitue tout ce qui se trouvera après le .com. Il doit être optimisé à l’aide du mot-clé principal de votre page dans l’idéal et sinon grâce à des mots-clés proches sémantiquement. 

Produire du contenu régulier : la stratégie de blogging, votre alliée

Ajouter de façon régulière de nouveaux contenus sur votre site est le meilleur moyen de montrer à Google que vous êtes actifs. C’est aussi un excellent moyen de nourrir votre cible et de la faire avancer dans son processus d’achat. 

Pour que votre blog soit pertinent au niveau du SEO, intéressez-vous aux intentions de recherche de votre cible. Vous allez également devoir recenser les mots-clés et les expressions qu’elle utilise. Ensuite, vous pourrez créer une stratégie de contenu qui s’appuie sur les recherches de vos cibles, mais aussi sur le volume de recherche et la difficulté de classement des mots-clés. 

Pour garantir un maillage interne cohérent, mais aussi une expérience utilisateur optimale, nous vous conseillons d’utiliser les cocons sémantiques. Vous pourrez ainsi guider vos lecteurs à travers votre blog en augmentant la précision des sujets. 

Enfin, il est nécessaire d’organiser et de prévoir le nombre d’articles que vous publierez pour les six prochains mois au minimum et sur l’année au mieux. Pour cela, le planning éditorial est votre ami !

Comment trouver des mots-clés ? 

Pour écrire tous ces contenus, vous aurez besoin de mots-clés. Encore faut-il les trouver n’est-ce pas ? Voici quelques outils pour trouver des mots-clés : 

• Ubersuggest couplé à AnswerThePublic,
• Rank Tracker (logiciel à télécharger),
• Google Keyword Planner (outil d’ads à la base, mais très utile pour trouver des mots clés pertinents pour votre site web),
• Google Trends.

Les extensions Google utiles :

• Keyword surfer,
• Recherche de mots clés de site web (oui, ils auraient pu faire plus court),
• L'extension Ubersuggest (attention, vous serez limité à 40 recherches par jour, ensuite, vous devez désactiver l’extension pour la journée et la réactiver le lendemain).

Pour enrichir votre champ sémantique, n’hésitez pas à vous tourner vers des IA comme ChatGPT. Il est tout à fait capable de vous donner une liste de termes à ajouter à votre texte. Vous pouvez lui demander une liste de mot-clé ou un champ sémantique en rapport avec votre mot-clé principal. N’hésitez pas à lui demander de vous relire et de vous donner une seconde liste de mots-clés ou d’expressions à ajouter après sa lecture.

Pilier n°3 : l’autorité de votre site internet

La popularité de votre site web reste un point important pour le SEO. Bien que son poids tende à diminuer avec les années, Google et les autres moteurs de recherche accordent toujours une importance particulière à ce point. 

Qu’est-ce que l’autorité de votre site sur le web ? Revenons un peu en arrière, il faut voir le web est une gigantesque toile d’araignée. Les points sont les sites et les fils sont les liens entre les sites. Ainsi, plus il y a de liens vers votre site, plus les chemins d’accès vers celui-ci se multiplient. 

Les moteurs de recherche considèrent également que si vous êtes cité de nombreuses fois pas d’autres sites, alors c’est que vous fournissez du contenu de qualité et utile pour les utilisateurs. Vous êtes digne de confiance. Vous gagnez donc de précieux points pour votre classement dans les résultats de recherches. 

Cependant, pour réussir à obtenir ces liens entrants, qu’on appelle aussi backlinks, il y a un certain nombre de choses à faire et à ne pas faire. Voici une liste non exhaustive des do et don’t pour améliorer la popularité de votre site.

À ne pas faire : acheter des liens entrants. Cette pratique, très répandue il y a quelques années, est désormais pénalisée par Google. Pourquoi cela ? Parce qu’elle ne justifie pas la qualité de votre site internet, ni son utilité pour les utilisateurs. 

Ce que vous pouvez faire : 

• Demander à vos clients de mettre un lien vers votre site internet s’ils sont amenés à parler de vous sur leur site web.
• Nouer des partenariats avec des sites produisant du contenu complémentaire au vôtre,
• Créer du contenu de haute qualité pour attirer des liens entrants de la part de personnes parlant de votre domaine d’expertise sur le web.

Conclusion

Améliorer son classement sur Google, ce n’est pas qu’une question de mots-clés. Au contraire, il s’agit de construire un écosystème selon les trois piliers du SEO. Votre stratégie de référencement naturel doit prendre en compte chacune de ces parties si vous souhaitez obtenir des résultats. Il faut également éviter de changer de cap trop souvent, le référencement naturel demande du temps avant d’être efficace. Enfin, c’est un travail régulier avec des actions hebdomadaires et mensuelles à mener. 

Vous ne savez pas où vous en êtes au niveau de votre référencement ? Vous souhaitez faire le point et mettre en place une stratégie SEO solide et efficace ? Chez Fluid, nous avons des experts SEO prêts à vous aider !

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